Tolangulâsana : Le balancier
Posted by Jean on décembre 28, 2013 in quelques pratiques | Commentaires fermés sur Tolangulâsana : Le balancier
(La posture de la Balance ou du Balancier)
Présentation :
Cet âsana a le grand intérêt de faire travailler la charnière dans une position latéralisée extrêmement poussée.
Prise de la posture :
1/ Assis sur les talons. Les yeux restent ouverts et fixent un point devant soi, dans l'espace ou sur un support matériel. Faire aller calmement le souffle dans la colonne.
2/ S’assoir à gauche : quand on s’assoie, les épaules restent de face, ne changent pas de plan. Prendre le geste des mains liées sur les genoux.
On commence à gauche en premier. (Côté par où monte l’énergie. Quand on s’assoie à droite, l’énergie monte à droite).
3/ Expire sans bouger. Puis sur l’inspire lever les bras au dessus de la tête tout en gardant les mains liées.
4/ On tourne la tête avant de descendre; assis à gauche on tourne la tête à gauche.
5/ Enfin sur l'expire qui suit, il faut commencer par descendre par le côté des jambes repliées tout en tournant le regard vers le haut, comme pour chercher à regarder à l'aplomb, un point au plafond, par en dessous des bras :
En descendant on reste dans le même plan du corps. Pour descendre il faut creuser les reins et basculer le bassin vers l’avant. Epaules bien reculées, les mains restent au-dessus de la tête.
6/ Le souffle se fait dans l’axe. Pendant la rétention on s’arrête sur le point où on a l’impression que ça bloque, et faire tourner l’énergie dans le point.
Il faut alors pratiquer le contrôle du souffle selon le rythme Visamavritti (1/4/2) tout en exerçant Mulà Bandha (contraction de la racine) puissamment. Dans cette posture le souffle se trouve contraint et il est difficile, dans un premier temps, de bien allonger le souffle. Il faut tout d'abord veiller à bien faire circuler le souffle et à respecter un compte mental régulier, sans aucune précipitation. A surveiller particulièrement l'expiration qui doit être lente et bien allongée.
Pour intensifier la posture
• Lorsque l'on a pris la forme de l'archétype, il est alors possible de se relâcher quelque peu et de descendre encore plus bas à l'occasion d'une nouvelle expiration... mais dans ce cas le souffle sera sans doute plus court.
• Ou descendre normalement mais pousser le souffle
Il est à remarquer que les bras doivent rester sur un même plan avec les mains liées qui suivent le mouvement pour rester constamment au dessus de la fontanelle.
Patienter au moins 3mn dans la posture en allongeant le rythme du souffle. Un compte de 4, 16, 8 est déjà un bon début, pousser plus loin si possible : 5, 20, 10 etc...
Enfin sur une inspire remonter doucement et en conscience. Passer le regard (la tête) de face, expirer, fermer les yeux et remettre les mains sur les genoux. Observer quelques instants en laissant aller les souffles.
Puis inverser la position des jambes et recommencer exactement le même processus de l'autre côté. Enfin s'allonger sur le dos, les bras le long du corps, les paumes de mains tournées vers le haut. Fixer les yeux fermés le point inter sourcillé et observer dans le silence et l'immobilité.
Les Effets :
• Développe beaucoup de puissance et d’énergie. Donne la maîtrise de l’énergie dans ida et pingala.
• Purifie le cœur et le ventre , donc purifie le mental... conséquence: Bon fonctionnement du mental; mental vif, sait recevoir et assimiler.
• Travail sur le feu du ventre : donne de la brillance, qui illumine. (On peu s’imaginer des braises dans le ventre). Il faut vraiment travailler le ventre.
• Pour sentir les blocages, il faut pousser le souffle. Sinon en attendant, fixer la concentration durant la rétention sur le ventre ou le cœur.
• Si on travaille régulièrement, c'est une posture qui donne de la « faim », de l’envie, d’entreprendre… pratique qui rend de ce fait optimiste.
• C’est une pratique qui créer des changements.
• Pratique à faire quand il y a un passage difficile dans la vie ou durant l’hiver.
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